Quelques pistes pragmatiques pour renforcer le registre européen des lobbys
Fichiers
Fondé en 2008, et amélioré à plusieurs reprises depuis, le « registre de transparence » est le seul instrument d’encadrement du lobbying au sein des institutions européennes. Avec plus de 14 000 inscrits, il est censé aider citoyens et journalistes à mesure l’ampleur des opérations de lobbying qui se jouent dans la capitale de l’UE – une tâche qu’il peine encore à accomplir de façon pleinement efficace. Ce registre doit faire l’objet d’une évaluation d’ici le 2 juillet 2025. L’importance que les institutions européennes donneront à cet exercice n’est pas encore connu, mais cela constitue une bonne occasion pour exposer des pistes d’amélioration.
Nos propositions
Dans l’idéal, rendre le registre réellement obligatoire serait une réelle avancée. Mais cette réforme, – qui nécessiterait de revoir en profondeur le système –, se révèlerait trop ambitieuse pour les institutions européennes.
Au-delà de cette piste radicale, on peut toutefois identifier dans le cadre actuel un certain nombre d’actions pragmatiques qui permettraient de rendre le registre plus fiable, sans bouleverser son économie globale.
Proposition 1 >> Impliquer davantage les États membres
Proposition 2 >> Étendre au Parlement et au Conseil les comptes-rendus
Proposition 3 >> Plus de capacité, plus de contrôle
Proposition 4 >> Réformer les règles relatives aux données financières
Fichiers
Publié le 27/05/2025
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